On a un peu marre de la voiture, et du coup ce matin on reste tranquille à l’Anse Noire. Le temps est instable et n’invite pas trop à se balader. Alors on traine entre la terrasse, le carbet et le solarium. Je lis, je mets à jour le journal de bord, Cyrille chipote son téléphone, se mouille les pieds, va chercher la tortue sur le ponton. On discute un peu avec Claude (le propriétaire). Il nous raconte qu’il est à l’Anse Noire depuis 25 ans, il a tout construit de ses mains. Au début il gérait un restaurant sur place (d’où la plaque publicitaire Dillon sur le carbet). On parle des animaux du coin. Le canard qui a ses habitudes chaque matin n’est pas à lui, il est libre. Il est arrivé là il y a des années et il est resté…
Finalement on décide d’aller manger une langouste pour le déjeuner, ça nous faisait envie depuis le début du séjour. Claude nous donne une adresse sans hésiter (Pignon Nouvelle Vague à l’Anse à l’Âne). Plus tard on apprendra que la moitié du domaine Robinson est passé par là… La combine ! On mange un plateau avec langoustes (2), grosses crevettes (4), une espèce de rouget et du lambis. Et en entrée quelques acras. C’est délicieux. Et relativement rapide pour cette île.
En sortant une voix appelle : Cyrille ? On se retourne vers un couple. Elle est très bronzée et ses cheveux bouclés sont attachés en arrière. Cyrille hésite. « Tu ne me reconnais pas ? »? C’est Amina, sa collègue de beIN ! On s’embrasse. Moi, je ne la reconnais pas non plus. « Mais si, tu l’avais rencontré à l’anniversaire de Maud à Paris ! ». Et oui, c’est bien elle !!! Beaucoup plus bronzée. On papote avec elle, aussi avec son mec. Il y a des années qu’il n’était pas venu en Martinique, mais il y avait vécu 10 ans…
Ensuite on se promène sur la plage. On décide finalement de ne pas prendre le bateau pour Fort-de-France, car le musée que je veux voir risque fort de fermer très tôt. Puis tout le monde nous a dit que FdF n’était pas très belle.
Du coup, on part au centre commercial de Genipa. Comme ça, on va chez Carrefour, on cherche une paire de pompes pour moi (j’ai honte de devoir voyager avec les autres qui sont tellement crades après toutes nos promenades). On cherche aussi du rhum, du sucre local et quelques fruits.
En rentrant, on passe de nouveau chez Bébert (du soleil dans vos verres) pour une nouvelle bouteille : jus de « prune » cette fois. Ça sent bizarre, très vert, mais ça goute frais, sucré !