7 heures du mat’, le soleil brille. C’est l’occasion d’aller faire les plages. On prend un petit déjeuner à base de café soluble (toujours pas bon), de jus goyave-cerise pays (très épais) et de confiture goyave de chez Bébert (du soleil dans vos verres). Assez pour monter les 136 marches. Au volant de la Dacia Sandero blanche on va à la Pointe Macré. Sur la plage, juste un couple local. La mer est très agitée (c’est la côte atlantique). Le sable est très gros. On s’arrête sur la pointe où quelques rochers en mer créent un coin au calme pour se mouiller les pieds. On voit des oursins et un tout petit poisson rayé. On entend le fracas des vagues. Elles cassent une première fois au large (sur la barrière de corail) et une seconde sur la plage. Elles sont puissantes…
Nos estomacs nous rappellent qu’il est midi. On refait la route dans l’autre sens. Cette fois, la maman martiniquaise est remplacée par son fils ainé tout aussi souriant. Arrivés au rond-point de la route principale, on s’achète du colombo de poulet, gratin de patates douces et 2 flans de coco pour 15,6€. On les mangera sur la plages des Salines (on garera la voiture à la place de la dame qui quelques jours plus tôt avait essayé de nous vendre ses excursions. Sa Peugeot est aussi abimée que son cartable…). Les palmiers sont déchaussés par les vagues. Quelques arbres sont déjà tombés. Ça ne sent pas très bon mais c’est les salines derrières. On les voit en rentrant pour la voiture. Il y a un poste d’observation sur la mangrove. Avec la voiture on s’avance jusqu’à l’anse suivante. Au fond, on aperçoit l’île de Sainte Lucie entre les nuages.
Pour atteindre la route des Trois-Ilets, on descend par Desmarinières avec une vue magnifique sur la baie du Diamant et la plaine du Lamentin. C’est vraiment un privilège. On rentre et il fait encore jour, c’est rare. Ça nous donne envie d’un dernier bain. Les touristes d’un jour sont repartis, il ne reste que deux pêcheurs au bout du ponton et trois bateaux : un voilier, un catamaran et une petite barque, tous attachés au loin. On croit apercevoir la tortue mais je n’ai pas mes lunettes. Je rentre prendre une douche dans cette cabine toute en bois avec une noix de coco à la place du pommeau. Cyr reste à l’eau. On dine avec des œufs et deux grosses tranches de lard local…
