11:12
Cyrille prend une douche et moi je suis devant l’airco en écrivant ces lignes. Se lever à 6h30 n’a pas servi à éviter la chaleur. Le copieux petit déjeuner n’a pas non plus aidé à combattre la fatigue de l’ascension du Mont Inari.
Car aujourd’hui nous nous sommes offerts le petit-déjeuner de l’hôtel, qui n’était pas compris. Du poisson, des soupes, des petites salades, du tofu… mais aussi un peu de choses plus courantes pour nous : mini-viennoiseries (trop kawaï), fruits, petites saucisses, pomme de terre.
Avec tout ça, en route pour le Fushimi Inari en JR. Juste 2 stations et les temples sont à la sortie de la gare. Puis la série de tori commence… jusqu’à l’infini (en tout cas nous n’en avons pas vu la fin). La montagne sacrée a été plus forte que nous.
Là, retour à l’hôtel pour se ressourcer et se doucher surtout.
21:32
J’attends la fin du sèche-linge. 30 minutes ne suffisaient pas, j’ai remis 30 minutes de plus. Les machines à laver sont dans l’onsen de l’hôtel. Et même si la première fois c’était un peu gênant de faire sa lessive au milieu des japonais à poil qui sortaient du bain chaud, à la fin, j’ai même convaincu Cyrille de faire de même. C’est relaxant cette expérience !
L’après-midi, nous l’avons passé au château de Hikone, au bord du lac Biwa. Ça ne nous a pris que 45 minutes avec la ligne JR. Nous étions contents de voir un peu moins de monde et d’être un peu (juste un peu) au vert. Étant notre journée low-cost, nous avons mangé des onigiri (boulettes de riz froid farcies) du 7/11. Nous avons aimé. Beaucoup. Puis nous avons visité le château, avec un petit moment de partage avec cette famille japonaise qui poussait son enfant de 6 ans à parler anglais avec nous. Yudo Suzuki nous a bien fait rire, mais encore plus sa famille qui semblait très fière de ses progrès (il faut dire que pour un enfant de 6 ans, il parlait super bien anglais !).
Le château était plus joli de l’extérieur qu’à l’intérieur, où à part des escaliers de l’extrême, il n’y avait pas grand chose. C’est alors que Cyrille s’est trouvé une canne en bambou pour parcourir les jardins. Il a dû l’abandonner à l’entrée du musée, la dernière étape de notre entrée combi. Très chouette musée d’ailleurs, avec une collection d’armures et d’outils de thé très soignée.
C’est l’heure de rentrer. Passer par la gare de Kyoto s’est transformé en une nouvelle expérience. Au 11ème étage (oui, nous pensions qu’il n’y en avait que dans les sous-sols), plein de restaurants. Au dessus, une terrasse avec vue dégagée sur la ville. Mais nous avons finalement préféré descendre dans les caves. Cette fois, le supermarché fermant à 20h, tout était bradé. C’était la foire. Du coup, yakitoris et légumes à moitié prix pour diner dans la chambre.
Pffff… Encore 10 minutes de séchoir.