18:11
Mais quelle chaleur ! Pire que les étés chez ma tante à Ciudad Real ! Déjà à 10h30 (oui, nous n’avons pas pu nous réveiller plus tôt), la chaleur était importante. La marche jusqu’à la gare de Ueno s’est avérée un vrai défi. Une fois à l’intérieur, l’air était plus respirable.
Nous sommes allés chercher nos billets de train pour les prochains jours après avoir vu que tous les trains pour Nagoya étaient complets. Grâce à la dame hyper efficace qui nous a servi, nous avons tout eu en 5 minutes, sans erreur. Elle tapait sur son ordi à une vitesse impressionnante. Billets en poche, Yamanote Line vers la gare de Tokyo. Toujours aussi bondée ! Nous en avons profité pour faire un tour à la kitchen street (avec toutes sortes de bentos) et à la character street (avec tous les magasins de figurines, produits dérivés, etc. de toutes les mangas japonais).
Avec notre bento, nous avons marché par des tunnels jusqu’au Palais Impérial. La chaleur était au plus haut et les jardins entourés de goudron n’étaient pas l’endroit idéal pour pique-niquer. Mais finalement, nous avons trouvé une « restroom » avec de la climatisation. C’était un magasin de souvenirs (et de glaces) avec quelques bancs pour se reposer.
Ensuite nous avons traversé le quartier des affaires (une sorte de Manhattan) jusqu’à Nihonbashi, le kilomètre 0 nippon, le premier pont de l’ère Edo, perdu sous une autoroute sur pilotis. Pas l’endroit le plus joli, mais intéressant à voir.
Ensuite, Ozu Washi (小津和紙博物舗), un très ancien (là depuis le XVIIe siècle) magasin de papier washi.
On peut même en fabriquer soi-même à l’entrée. Nous nous sommes contentés de visiter le magasin au rez-de-chaussée, et le troisième étage, ou il y a le musée de l’entreprise et une video explicative sur la fabrication du papier. Après avoir vu presque toute la video en japonais, l’hôtesse nous a gentiment proposé la version en anglais. Nous sommes donc restés seuls dans la salle. C’était amusant de constater que les deux versions n’étaient pas les mêmes. En anglais, les images mettaient en évidence le côté artisanal de la production, alors que la version japonaise insistait sur l’automatisation et la professionnalisation. Les différences culturelles…
Ensuite nous sommes partis pour rentrer à pied, mais après quelques minutes de marche dans la fournaise, devant une bouche de métro, nous avons sauté sur l’occasion. Eh merde ! Cette ligne n’est pas celle qui s’arrête juste à côté de l’hostel (nous ne l’avons jamais trouvé d’ailleurs).
21:45
Nous avons galéré pour trouver un endroit pour dîner. D’abord nous voulions gouter au dorayaki, une espèce de pizza à la japonaise. En arrivant devant le restaurant, une queue pas possible. Patients nous avons attendu une dizaine de minutes, mais ça n’avait pas l’air de bouger. Du coup, comme le restau fermait à 21h nous avons décidé d’aller voir ailleurs. Des affiches « we don’t speak foreign languages » nous ont refroidis pour notre deuxième choix. Ensuite, en passant dans une grande avenue nous sommes restés sur une sorte de fast-food qui servait des sobas et des tempuras plutôt bons.
De retour, visite chez Daiso, magasin tout à 100¥ (0,88€). Drolissime. Puis petit arrêt à Don Quijote avec ses 5 étages pleins de brol.