Jeudi 31 décembre 2015

Ça fut encore une nuit à dormir à moitié. Cette douleur de la nuque m’a fait me lever à deux heures du matin, et jusqu’à 5h, j’ai dormi assis sur le canapé du salon, sous l’œil inquiet de Cyrille.
A moitié zombis tous les deux, nous avons fermé les valises et sommes descendus pour attendre le taxi. Les rues étaient mouillées mais il ne pleuvait pas. Le vent aussi s’était calmé.
Un chauffeur enjoué nous a déposé à la Gare du Midi. Il nous a expliqué qu’il voulait arrêter, car travailler de nuit est difficile, mais qu’il ne savait pas quoi faire d’autre donc en attendant il ne changeait pas.
Quelques minutes à attendre le TGV dans le froid du quai. On monte et on s’installe. A côté de la porte.
On s’endort pour le voyage, réveil à la gare de Roissy. On descend à la prochaine : Marne la Vallée. Il nous faut déménager d’énormes valises pour atteindre la porte.
Notre train suivant a 20 minutes de retard, en raison d’un obstacle sur la voie… Le stress monte. Cyrille n’arrête pas de soupirer… Quand ils annoncent la voie 4, on se précipite. Une fois à bord, le train n’avance pas aussi vite que nous aimerions. Encore plus de soupirs… Une fois arrivés à la gare, nous descendons en vitesse. Au moins cette fois, pas besoin de bouger mille valises pour pouvoir descendre.
On cherche la navette avec un moustachu. Ce n’est pas très bien indiqué. On doute. Finalement, on attend au même endroit que toutes les personnes à grosses valises, certains on l’air rodés. On monte dans le car et on commence à discuter avec un couple qui arrive de Vannes et qui doit prendre le même vol que nous. D’autres stressés comme nous. Arrivés à Orly-Sud, on cherche les guichets 51-57. En un temps record, nous sommes à la porte d’embarquement A10. Finalement, l’embarquement n’a pas encore commencé, et nous reprenons notre souffle avec difficulté.

Rafa dort dans l'avion
Rafa dort dans l’avion

9 longues heures de vol. Les écrans individuels fonctionnent mal, grande déception. Nos voisins de sièges juste devant nous viennent du Var. Un couple de vieux retraités fachos. L’hôtesse ouvre une bouteille de Pepsi et me douche avec. En échange, je reçoit une double ration de jus de goyave.

En sortant de l’aéroport César Aimée je crois (presque, le vrai nom : Aimé Césaire bien sur)[tb_google_map], nous devons attendre la livraison de la voiture de location. Une heure de retard en raison d’un accident sur la route. On nous livre une superbe Dacia Sandero blanche qui aura bien du mal à grimper les mornes martiniquais. On passe par Carrefour pour faire des provisions, il y a un monde fou en ce soir de 31 décembre. Cyrille attend dans la voiture avec les bagages.

Devant l'aéroport Aimé Césaire
Devant l’aéroport Aimé Césaire

Nous arrivons à l’Anse Noire à la nuit noire. On laisse la voiture au parking et on appelle au téléphone. On vient nous chercher en 4*4, le chemin descend à pic (Viviane et Alex, elle blonde métropolitaine, et lui noir martiniquais, ne sont pas restés bien longtemps pour nous expliquer les choses. On verra la différence 2 jours plus tard avec Claude).

Maintenant j’écris ces lignes de la terrasse du studio que nous avons au bord de la plage. Les insectes m’entourent. On entend le bruit des vagues.
Cyrille termine de m’arroser avec le champagne. Il y en a de partout. Luttant contre la fatigue et les yeux qui piquent, nous buvons une coupe en gobons les 12 raisins au bord du ponton. J’ai sommeil. Et le bruit des cigales et autres insectes ne peuvent pas me tenir éveillé. Allez, encore un petit verre et zzzzzzzz

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Author: Rafael

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